Skip to content Skip to footer

Pourquoi un coup de barre après manger affecte votre journée

Pourquoi un coup de barre après manger affecte votre journée

Le coup de barre après manger : un phénomène plus courant qu’on ne le croit

Qui n’a jamais eu du mal à rester éveillé après le déjeuner ? Paupières lourdes, concentration en chute libre, envie irrésistible de se poser cinq minutes sur le canapé (ou discrètement sur son bureau)…

Ce fameux « coup de barre » de l’après-midi n’est pas seulement une excuse pour faire une sieste. Il cache des mécanismes biologiques bien réels, influencés par nos choix alimentaires, notre hygiène de vie… et même notre matelas ! Eh oui, tout est lié lorsqu’il s’agit de sommeil et de bien-être.

Dans cet article, je vous explique pourquoi ce coup de fatigue survient, en quoi il peut affecter votre productivité ou votre humeur – et surtout, comment l’éviter ou le gérer simplement, grâce à des astuces concrètes et faciles à appliquer. Prenez une grande inspiration (et peut-être un verre d’eau) et on y va !

Pourquoi sentons-nous une chute d’énergie après le déjeuner ?

Le fameux creux de l’après-midi ne vient pas de nulle part. Il peut s’expliquer par plusieurs facteurs physiologiques :

  • La digestion : Lors du repas, une partie de l’énergie du corps est mobilisée pour digérer les aliments. Pour ce faire, le flux sanguin se concentre plus autour de l’estomac et moins vers le cerveau, d’où cette impression de mollesse, presque brumeuse.
  • La libération de certaines hormones : En particulier l’insuline, qui régule le taux de sucre dans le sang. Un repas trop riche en glucides déclenche souvent un pic glycémique, suivi d’une chute brutale du taux de sucre. Résultat : gros coup de fatigue.
  • Notre rythme biologique naturel : Le corps humain est programmé pour connaître un creux d’énergie entre 13h et 15h. C’est un phénomène normal – qu’on ait mangé ou non – qui pousse naturellement à la somnolence.
  • Petite anecdote : Un architecte m’a confié récemment qu’il prévoyait toujours une pause « basse énergie » dans ses rendez-vous de l’après-midi, car ses équipes sont systématiquement moins productives autour de 14h. C’est une façon habile d’intégrer la réalité biologique aux contraintes du quotidien.

    Ce coup de fatigue… est-il si gênant que ça ?

    Un moment de somnolence passager peut sembler anodin. Pourtant, il peut avoir de vraies conséquences : baisse de concentration, erreurs au travail, irritabilité ou même envies de grignotage (bonjour la barre chocolatée de 15h30 !). C’est souvent ce mini-effondrement qui déclenche une spirale peu agréable :

    • On lutte pour rester concentré
    • On consomme du café ou du sucre « pour tenir »
    • On dort mal le soir à cause de la caféine ou de la digestion perturbée…
    • … et on recommence le lendemain, épuisé(e).

    Et si, au lieu de lutter contre ce coup de barre, on apprenait à l’apprivoiser (ou mieux encore, à le prévenir) ?

    Ce que votre repas de midi change vraiment

    Oui, ce que l’on met dans notre assiette joue un rôle déterminant. Voici quelques conseils simples qui font la différence :

    • Limiter les plats lourds et gras : Une tartiflette au déjeuner, aussi réconfortante soit-elle, peut assommer votre énergie pour l’après-midi.
    • Miser sur une assiette équilibrée : Une source de protéines (volaille, œufs…), des légumes, un peu de glucides complexes (quinoa, riz complet…), et voilà un repas qui nourrit sans provoquer d’effondrement glycémique.
    • Pensez aux bonnes graisses : avocat, oléagineux, huile d’olive… Elles donnent de l’énergie de manière stable.
    • Et bien sûr, boire suffisamment d’eau ! Trop souvent, la fatigue est simplement liée à une légère déshydratation.

    Un exemple concret : après un déjeuner rapide à base de sandwich industriel et de soda, notre corps réagit comme une montagne russe. Le sucre monte vite, puis redescend d’un coup, et nous laisse épuisé(e)s. À l’inverse, un bol de soupe maison avec une tranche de pain complet et un yaourt génère une énergie plus constante.

    Le sommeil joue aussi un rôle clé

    Il serait illusoire de chercher à éviter le coup de barre de 14h sans penser à la qualité du sommeil nocturne. Si vous dormez mal ou insuffisamment, votre organisme est déjà en déficit d’énergie – et le moindre effort (comme la digestion) devient une charge énorme.

    Mon conseil : réévaluez votre sommeil comme vous réévalueriez un meuble instable. Blessures nocturnes, micro-réveils, matelas inconfortable ou oreiller trop plat : ces petits détails perturbent vos cycles sans que vous en ayez conscience.

    Petite check-list pour mieux dormir :

    • Votre matelas a-t-il plus de 10 ans ? S’il est affaissé ou trop ferme, il peut nuire à la qualité de votre sommeil.
    • Votre chambre est-elle bien ventilée et sans lumière parasite ?
    • Avez-vous une routine de coucher régulière ? Les horaires irréguliers accentuent la fatigue diurne.

    Sur le blog, on a récemment testé plusieurs gammes de matelas ergonomiques qui offrent un excellent soutien tout en accompagnant les mouvements nocturnes. Le bon matelas peut réellement transformer une nuit agitée en sommeil réparateur.

    Et si une mini-sieste devenait votre meilleure alliée ?

    Dans certains pays, la sieste est une institution. En France, on a parfois encore du mal à l’assumer – surtout au travail. Pourtant, une simple sieste de 15 à 20 minutes peut faire des merveilles.

    Voici quelques bienfaits prouvés de la sieste courte :

    • Amélioration de la concentration
    • Réduction du stress et de l’irritabilité
    • Meilleur fonctionnement cognitif et mémoire
    • Réduction de la sensation de fatigue

    Le tout, sans impacter votre sommeil du soir… à condition de ne pas dépasser 30 minutes. Si vous bossez de chez vous, un petit coin calme avec un bon coussin ou même votre lit pendant 20 minutes chrono peut faire toute la différence.

    Petit conseil de Laure : Réglez un minuteur avant de fermer les yeux. Dormir trop longtemps en journée peut faire “basculer” votre corps en sommeil profond, ce qui vous rend tout groggy pendant la demi-heure qui suit.

    Quelques habitudes simples pour dire adieu au coup de barre

    On a vu que l’alimentation, le sommeil et l’écoute des besoins de son corps sont des leviers puissants. Voici un récapitulatif des bons réflexes à intégrer facilement à votre journée :

    • Doser intelligemment votre repas de midi : équilibré, pas trop riche, ni trop sucré
    • Faire une vraie pause après manger : marcher 5 à 10 minutes peut suffire à relancer la machine
    • S’hydrater régulièrement, même sans soif
    • Éviter le café après 14h si vous êtes sensible à la caféine
    • Aménager, si possible, un moment de calme (sieste ou méditation éclair)
    • Vérifier régulièrement la qualité de votre literie, surtout si vous vous réveillez fatigué(e)

    Vous n’avez pas besoin de tout révolutionner du jour au lendemain. Commencez par un changement, observez les effets, puis adaptez selon vos sensations. Votre corps vous dira très vite ce qui lui convient.

    Un pas vers un quotidien plus léger et plus éveillé

    Le coup de barre après déjeuner n’est ni une fatalité ni une faiblesse. C’est un signal du corps, qui nous rappelle que repos et équilibre sont les clés d’un bien-être durable. Plutôt que le subir, on peut apprendre à composer avec lui, à l’anticiper… voire à l’éliminer.

    Un matelas adapté, une alimentation réfléchie, quelques habitudes bien choisies, et ces après-midis brumeux peuvent vite laisser place à des journées plus fluides, plus productives… et moins marquées par le regard sur l’horloge en rêvant au canapé.

    Et vous, comment gérez-vous cette petite descente d’énergie après le déjeuner ? Avez-vous testé la micro-sieste ou revu votre menu du midi récemment ? Dites-moi en commentaire, je suis toujours curieuse de découvrir vos astuces maison !